Principes de Jogjakarta
Les principes de Yogyakarta sont une série de principes sur l’application du droit international des droits de l'homme en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre pour la protection et pour l'interdiction absolue de la discrimination contre les personnes LGBT et intersexuées selon la Déclaration universelle des droits de l'homme, sous l'influence de Louise Arbour, Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, qui a joué un rôle de premier plan dans l'adoption de la Déclaration de Montréal sur les droits humains des LGBT. Parmi les 29 signataires de ces principes figurent Mary Robinson, ex-présidente d'Irlande, ex-Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Mauro Cabral, Edwin Cameron, Michael O'Flaherty, Sonia Corrêa, Manfred Nowak et Wan Yanhai.
Les principes de Yogyakarta (en Indonésie) ont été présentés devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies le 26 mars 2007. Compte tenu ces principes, l’Assemblée générale des Nations unies a énoncé la Déclaration relative à l'orientation sexuelle et l'identité de genre le 18 décembre 2008.
Les principes prétendent formaliser les normes juridiques internationales auxquelles les États doivent se conformer. Ils promettent un futur différent, où tous les êtres humains, nés libres et égaux en dignité et en droits, pourront jouir de ce précieux droit à la vie et à l'intégrité. Ils ont été rédigés par la Commission internationale de juristes et un groupe de 29 experts internationaux à l'université Gadjah Mada dans la ville indonésienne de Yogyakarta du 6 au 9 novembre 2006. Lors de la session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies du 26 mars 2007, le texte a reçu le soutien officiel d'un groupe de 54 pays.[1]